dimanche 29 mars 2009

La Confusion des Sentiments


La confusion des sentiments est une nouvelle de Stefan Zweig parue en 1927. Elle raconte l'histoire de Roland, un professeur, qui, au soir de sa vie, se remémore un professeur qui l’avait fasciné lorsqu'il avait dix-neuf ans. Une passion naît alors. En réalité j'ai lu cette nouvelle par hasard, j'ai un oral à préparer dessus (thème "quand l'école nous est conté", comme ça vous savez tout ;) !) et je vous la conseille vivement! D'une part elle se lit vite, d'autre part... D'autre part, mais comment résumer un tel livre! Il a tellement de qualités, il est d'une telle profondeur et pourtant si court (quelques 120 pages!). Le lecteur découvre l'histoire à travers le double regard de Roland (vieux professeur qui se souvient et étudiant naïf). L'histoire d'un jeune homme dont la passion mais aussi la souffrance grandissent crescendo. Un suspence se developpe au fur et à mesure, cet homme cache un secret, ce qui ne fait qu'accroître les sentiments du jeune Roland... Une analyse psychologique très fine, un traitement de tabou amené avec douceur, que dire de plus... Je ne préfère pas vous donner trop de détails car cela gacherait votre plaisir! Lisez-le, vous ne serez pas déçus!

mercredi 28 janvier 2009

Déni d'humanité


Avant de rejoindre le ministère du Travail, Brice Hortefeux a dressé le bilan de son action à l’Immigration il y a quelques jours. Voici son bilan 2008 : 29.796 reconduites à la frontière, son objectif, rapellons-le, était de 26.000. Le politicien se dit« fier de faire respecter et appliquer la loi »et s’est félicité de sa « performance », sans honte. Ce ministère inspiré par l'extrème droite inventé par Sarkozy était déja écoeurant, mais cette politique du chiffre, par laquelle on traîte des êtres humains comme du bétail, me donne envie de vomir. Comment peut-on se permettre d'expulser d'une part des gens qui n'ont aucun avenir dans leur pays d'origine et d'autre part se pavaner avec de vulgaires chiffres? C'est obcène et haïssable. Et qui est-ce qui prend le relais de ce ministère de la Honte ? Je ne vous apprends rien, c'est monsieur Eric Besson , ancien socialiste. Il a vendu son âme au diable jusqu'au bout. Expulser des familles comme d'autres exportent de la marchandise, ça existe et c'est au pays "des droits de l'homme". Ce soir en particulier, j'ai honte de mon pays. J'ai honte de savoir qu'un enfant de mon centre d'acueil ne jouera plus avec ses cousins et ses copains, ne me titillera plus, ne sera pas au Carnaval qu'on prépare tous ensemble depuis des semaines. Qu'à l'heure à laquelle j'écris il est dans un centre de détention, comme un crimminel. Tout ça parce qu'il est sans-papier. Sa famille et lui ont été arrêté lundi soir. Le papa est oposant politique dans son pays. Dans quelques jours ils seront en Arménie, tout à refaire, à reconstruire. Ou alors... préparer un retour vers la France?

Photo de Gilles Itzkovitchklein (15 septembre 2005)

dimanche 25 janvier 2009

Les Noces Rebelles (Revolutionary Road), Sam Mendes


Plus de dix ans après Titanic, Sam Mendes réunit Leonardo Dicaprio et Kate Winslet dans une Amérique des 50's. Le couple emménage dans sa nouvelle maison sur Revolutionary Road, banlieue chic typique. Frank et April veulent conserver leur idéaux et ne pas se laisser piéger par les conventions sociales. Pourtant quelques mois s'écoulent, et la routine a pratiquement raison d'eux : le mari, qui deteste son job, cotoie pour femme une desperate housewife qui n'a plus de rêve. April ne peut plus supporter cette vie, qu'elle avait rêvé autrement et propose à son mari un projet fou : tout quitter et aménager à Paris. La plus belle ville du monde devient alors le nid idéal pour ce couple plein d'illusions. Frank pourra réfléchir à ce à quoi il aspire pendant que April deviendra le pilier de la famille : c'est elle en effet qui se lèverait chaque matin pour nourrir sa famille. L'homme à la maison, trop moderne? "Des gamineries", c'est ainsi que se résume le projet selon le voisinnage. Partir, tout laisser tomber, pour vraiment vivre, "sentir que son coeur bat", voilà ce à quoi Frank et April aspirent. Ne plus être piégé par un shéma social qui force la famille à rentrer dans une norme bien précise. Un joli salon, de beaux enfants (peu présents), une table bien dressée, dans un cadre où tout n'est qu'histoire d'apparence, Sam Mendes signe une oeuvre forte sur les déçus de l'American Way Of Life. Dicaprio est bouleversant par la complexité de son personnage, sa non-nomination aux Oscars est injustifiée. Kate Winselt est saisisante par l'authenticité de son jeu. Saluons également l'étonnant Michael Shannon, dans le rôle du mathématicien devenu "fou", un fou dérangeant qui ne l'est que parce que certains ont envie de le voir ainsi. Le réalisateur de l'excellent American Beauty nous offre un mélodrame sans mièvrerie, intelligent et empoignant. Au fond, qui ne souhaiterait pas partir aussi de sa revolutionnary road un jour, et fuir vers l'inconnu?


nouveau blog!




Bonsoir tout le monde :)


Voilà quelques mois que j'ai arrêté mes deux skyblogs, lassée... Je fais un petit tour cet après-midi sur des blogs et voilà, je retombe dedans :) J'ai à nouveau envie d'écrire régulièrement des petits articles sur des sujets qui me passent par la tête...


J'ai l'intention de parler de tout et de rien à la fois : cinéma, mode, musique, actualités...


Je me présente tout de même, je m'appelle Ludivine, je suis en 2ème année de Lettres Modernes et animatrice dans des centres d'accueil. Je souhaite devenir journaliste, dans le domaine du cinéma de préférence :)



La petite photo, j'adore :D c'est une création de Michel Klein pour la Redoute, je crois que si j'avais une fille (et des sous!) je lui aurais offert, elle est magnifique! Et la bouille de cette petite, elle est adorable! Si vous souhaitez l'offrir à une future petite chanceuse, vous la trouverez ici.


En espérant que mon blog vous interessera, et que vous reviendrez :D


Bien à vous,


Ludivine :D